Innovation technologique Moteur de jeu appliqué au contexte muséal
Le game engine ou moteur de jeu appliqué au contexte muséal, propose d’implanter l’interactivité et l’immersion visuelle et sonore dans les expositions par l’entremise d’outils issus du monde du jeu vidéo. Il permet ainsi aux visiteurs et visiteuses d’interagir en temps réel avec leur environnement.
La plateforme logicielle permet de générer et de simuler, en temps réel, des environnements et des expériences en fonction de diverses données entrantes telles que les actions du visiteur, mais aussi à partir de données externes programmées pour faire vivre des émotions.
Inspirée par l’utilisation récente de cette technologie dans le monde cinématographique, l’équipe de projet s’est interrogée à savoir s’il était possible de la transposer dans le contexte muséal.
Pour ce faire, il a été nécessaire de se familiariser avec l’univers du jeu vidéo pour en comprendre les concepts et les façons de faire, d’évaluer les nombreuses possibilités qu’offrait cette technologie avant d’en arriver à une intégration fluide, naturelle et pertinente dans le milieu muséal.
Il en résulte un outil de création fantastique que l’équipe du projet immisce maintenant dans plusieurs développements d’interactifs multimédias dans lesquels le visiteur se retrouve maître de son expérience.
L’innovation est dans le résultat, mais aussi dans le procédé :
- Possibilité d’interagir en temps réel
- Amincir la frontière entre le réel et le virtuel
- Multiplier les récits et personnaliser les parcours
- Faciliter les itérations lors des phases d’implantation en salle des dispositifs
- Concevoir autrement une exposition en tenant compte des règles nouvelles qui ont été éprouvées dans le monde du jeu vidéo
- Former l’ensemble des acteurs qui conçoivent une exposition afin que tous parlent le même langage.
Il est possible d’expérimenter le game engine dans les expositions Sur paroles. Le son du rap queb et Le Québec, autrement dit dès le mois de mai 2024.
Équipe du projet
Ce projet a été porté par Guillaume Loubier-Jacques, chargé de projets multimédias et audiovisuels, avec l’aide d’Olivier Girard, chargé de projets numériques, et en collaboration avec plusieurs partenaires, dont Simon St-Hilaire et Jonathan Bédard d’Ubisoft.
Ce projet est rendu possible grâce à l’incubateur d’innovations muséales.