26 septembre 2024 Le vestiaire : une aventure dans les coulisses de la lutte

Dans le cadre de l’exposition Lutte. Le Québec dans l’arène, le Musée de la civilisation s’aventure au-delà des lumières des projecteurs et s’immisce dans les coulisses de la lutte professionnelle.

Qui sont vraiment ces athlètes que l’on voit performer dans les arènes du Québec et même ailleurs? Derrière leurs personnages flamboyants, quelles sont leurs histoires, leurs motivations, et comment se définit leur relation avec la lutte?

Cet article vous invite à découvrir trois figures québécoises de la lutte : « Speedball » Mike Bailey, Azaelle et Benjamin Tull. Ensemble, le trio nous ouvre les portes du vestiaire, révélant des aspects moins connus de leurs parcours et de leur passion pour cet univers spectaculaire.

Pour Benjamin Tull, la lutte est une passion qui a débuté très tôt. Dès l’âge de 4 ans, captivé par les combats de la WWF à la télévision, il rêve de monter un jour sur le ring. Bien qu’il ne se soit jamais considéré comme un grand sportif ou un compétiteur naturel, il est rapidement attiré par cet univers, où spectacle et performance physique se rencontrent.

À 14 ans, une opportunité offerte par son école lui permet de faire ses premiers pas dans le monde de la lutte, et depuis, il n’a jamais arrêté. Connu pour son charisme et la force de son personnage, il perçoit d’abord cette discipline comme une performance artistique et accorde une grande importance aux émotions transmises à la foule.

Au début des années 2000, la lutte au Québec connait une baisse de popularité. L’ayant vécu de près, Benjamin Tull se réjouit aujourd’hui de voir son sport profiter d’une nouvelle vague de célébrité. Entre sa vie familiale et ses engagements professionnels, il est toujours aussi animé par le désir de laisser une empreinte durable dans l’histoire de la lutte québécoise.

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Sport, théâtre, cirque ou divertissement? La lutte est possiblement tout cela à la fois! Derrière cette discipline complexe se cache une communauté, portée par des histoires passionnantes et des personnalités toutes aussi fascinantes.

Janik Bélanger, alias Azaelle, a fait ses débuts dans le milieu de la lutte en 2014. Son aventure commence, presque par hasard, alors qu’un ami l’invite à assister à un match durant ses études au cégep. Ce fut un coup de foudre immédiat.

Issue du monde des arts martiaux et du théâtre, Azaelle voit dans la lutte un « théâtre extrême », où chaque combat raconte une histoire et où l’interaction avec le public est aussi importante que les performances athlétiques.

En une décennie, elle a su s’imposer dans cet univers majoritairement masculin, forgeant des amitiés solides tout en renforçant sa confiance en soi elle. Pour Janik, la lutte va au-delà de la performance : c’est une communauté, un espace d’épanouissement personnel où elle est entourée de gens qui partagent les mêmes valeurs de persévérance et de dépassement de soi.

Émile Baillargeon-Laberge, dit « Speedball » Mike Bailey, performe sur le ring depuis près de 20 ans. Fasciné par la lutte dès son enfance, après avoir vu Kane à la télévision, il se perfectionne d’abord dans les arts martiaux avant de se lancer dans la lutte professionnelle.

Rapidement, sa carrière l’amène au-delà des frontières québécoises, luttant pour diverses promotions au Canada, aux États-Unis, au Mexique, en Europe et particulièrement au Japon où il développe une approche analytique et méthodique du sport.

Connu pour ses prouesses athlétiques et son agilité impressionnante, « Speedball » Mike Bailey est profondément motivé par la quête du « meilleur combat ». Il accorde une grande importance au travail d’équipe et à la collaboration avec ses adversaires, ayant toujours comme objectif d’offrir aux fans un spectacle de qualité.