16 juin 2021 Ô merde! L’exposition la plus audacieuse de l’heure au Musée de la civilisation
C’est le 17 juin que le Musée de la civilisation ouvre l’exposition la plus audacieuse de l’heure : Ô merde! À la fois sérieuse et ludique, cette exposition inédite explorera sous toutes ses facettes le sujet de la ressource inépuisable la plus sous-estimée du monde. Dans cette approche muséologique pluridisciplinaire par laquelle le Musée de la civilisation se démarque depuis plus de trois décennies, les visiteurs découvriront nos rapports complexes avec les excréments, les enjeux de la gestion des matières fécales dans le monde, au Québec comme ailleurs, de même que les crises sanitaires, les enjeux d’insalubrité et l’espoir que représente la revalorisation des déjections humaines.
Le visiteur découvrira qu’au-delà de ses perceptions, les excréments peuvent être valorisés et redevenir une ressource durable pour l’avenir de la planète. Par les regards croisés de la microbiologie, de l’anatomie, de l’histoire sociale, de l’anthropologie, mais aussi de l’art, de l’ingénierie et de l’écologie, il sera ultimement emmené à se questionner sur son propre rapport au corps, à l’intimité, au dégoût et au tabou liée à la merde. Et si celle-ci n’était pas un déchet mais une ressource? : Ô merde!, c’est du sérieux…
Une exposition excrémement riche
Ô merde!, est conçue et réalisée par le Musée de la civilisation, présentée par H₂O Innovation avec la collaboration de RECYC-QUÉBEC et Cascades, ainsi que la participation de Les Cabinets et du Fairmont Le Château Frontenac à titre d’hôtel officiel. Le Musée de la civilisation est très fier d’oser présenter cette exposition qui allie parfaitement l’audace et l’intelligence nécessaires pour traiter de ce sujet, hautement pertinent et d’actualité. Encore une fois, les visiteurs seront transportés dans un parcours qui les amusera, certes, mais qui suscitera également une réflexion importante, notamment sur les questions environnementales et sociétales qui y sont soulevées. Cette exposition est une idée originale (c’est le cas de le dire!) du Musée de la civilisation, qui en assure l’entière création, conception et production, présentée du 17 juin 2021 au 26 mars 2023.
Le parcours guide le visiteur à travers une série d’espaces didactiques, immersifs et participatifs. La diversité des contenus contribue à découvrir les pratiques d’autres époques ou cultures et à développer un sens critique sur la gestion des matières fécales dans les pays développés avec la surutilisation de l’eau. Surtout, ceci permet un état des lieux dans les pays en proie à d’urgentes crises sanitaires (pollution de l’eau par les matières fécales, inégalité d’accès aux toilettes, notamment).
Plusieurs propositions au long de ce parcours invitent au jeu, à l’humour, à la découverte. La CACArcade, réalisée par la firme montréalaise CREO, offre une expérience artistico-ludique et interactive autour des enjeux sanitaires liés à la gestion des matières fécales par le jeu vidéo. À l’autre bout du spectre technologique, les visiteurs pourront également vivre l’expérience très immersive d’un lieu d’aisance collectif de l’Antiquité romaine : neuf trous taillés dans un banc de pierre, avec bâtons de nettoyage en prime. Une reconstitution d’époque authentique, tout à fait instagrammable!
Par cette exposition jamais vue, le visiteur reconsidèrera tout ce qu’il pense savoir sur la merde et découvrira cette étonnante et insoupçonnable matière, que nous côtoyons quotidiennement mais que nous évitons de regarder, vraiment.
Citations :
« Je suis fier de m’associer, par l’entremise de la société d’État RECYC-QUÉBEC, à une exposition surprenante et audacieuse du Musée de la civilisation de Québec. Cette exposition sera l’occasion de faire une incursion intéressante dans le domaine de la gestion des matières fécales, un sujet tabou de notre société mais qui nous concerne toutes et tous. Merci au Musée et à ses partenaires qui, comme RECYC-QUÉBEC, ne reculent devant rien pour nous éduquer, nous faire réfléchir et, pourquoi pas, nous faire sourire. »
Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
« L’audace, c’est dans l’ADN du Musée de la civilisation. Avec cette exposition surprenante, nous en faisons la preuve ultime, avec pertinence et intelligence. Croiser les regards sur tous les sujets qui relèvent de la vie des humains, c’est ce que nous proposons dans le musée de société que nous sommes. Ceci implique de relever parfois les tabous pour permettre la découverte. Ô merde! surprend, étonne, fait rire mais surtout, permet d’aborder des enjeux sociaux et environnementaux importants pour la suite du monde. Et s’il existe un sujet ayant la capacité de nous rassembler, qui que nous soyons, c’est bien celui-là! »
Stéphan La Roche, président-directeur général, Musée de la civilisation
« Vous ne le saviez peut-être pas, mais ce qui transite par vos toilettes représente plusieurs tonnes de matières qui ont un potentiel de valorisation extraordinaire. RECYC-QUÉBEC est heureuse de s’associer à cette audacieuse et instructive exposition du Musée de la civilisation, car cette collaboration nous permet d’illustrer comment celles-ci peuvent être gérées de façon saine et optimale, et ce, dans l’objectif de réduire nos émissions de gaz à effet de serre et de lutter contre les changements climatiques. »
Sonia Gagné, présidente-directrice générale, RECYC-QUÉBEC
« Nous sommes très fiers de nous associer au Musée de la civilisation à titre de présentateur de l’exposition Ô merde! En tant que compagnie de traitement d’eau, il est essentiel pour nous de sensibiliser davantage la population à la réutilisation d’eau, une solution durable pour une ressource épuisable. »
Frédéric Dugré, président et chef de la direction, H2O Innovation
« Ô merde! est une exposition qui s’aligne naturellement avec notre nouveau plan de Développement durable. Économie circulaire, éducation à l’éco-responsabilisation, engagement communautaire sont des enjeux importants au développement de solutions chez Cascades. Nous sommes fiers de participer à ce projet audacieux. »
Isabelle Gendron, chef de produits, Cascades.
Faits saillants :
- Plusieurs prêteurs et collaborateurs ont manifesté leur intérêt à participer à l’exposition en prêtant des œuvres, des objets et des prototypes. C’est le cas, par exemple, des concepteurs des toilettes autosuffisantes primées lors du concours Reinvent the Toilet, mis en place en 2018 avec la Fondation Bill et Melinda Gates. Aussi, de nombreux objets de collection du Musée nourrissent grandement le parcours avec d’intéressants (et même inusités) objets et documents anciens;
- Sur l’affiche de l’exposition, on retrouve l’œuvre Gold Shit, par l’artiste Ava Shire;
- La firme montréalaise CREO a conçu pour l’exposition une expérience artistico-ludique et interactive autour des enjeux sanitaires liés à la gestion des matières fécales : la CACArcade. Elle permet d’expérimenter quatre jeux vidéo sur le caca en lien avec les contenus présentés dans l’exposition : La Roue de l’infortune, Caca’MAn, Tire dans l’tas et Super microbiote. Chaque console se joue avec un joystick, dans le respect des mesures sanitaires et chacun des dispositifs complets intègre des artefacts, des documents d’archives ou des objets dans les tuyaux adjacents. Toutes les consoles sont accessibles pour les personnes à mobilité réduite;
- La scénographe Véronique Bertrand a conçu un corridor de toilettes, Planète Toilettes, qui propose une forme de typologie critique des habitudes de défécation dans le monde et présente leurs enjeux respectifs. Véronique Bertrand travaille de la même manière qu’au théâtre (accessoirisation et mise en scène) afin de proposer des décors réalistes et des reconstitutions scéniques au pouvoir d’évocation très fort;
- C’est le comédien et animateur Stéphane Bellavance qui anime six capsules vidéo en lien avec les thématiques dans l’exposition ainsi que les activités de lancement virtuel, mariant le comique à la science.
Relations de presse :
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Agnès Dufour : 418 643-2158, poste 433; courriel : [email protected]
Publié le 16 juin 2021
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