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Balado Avec la langue

Dans le balado Avec la langue, deux personnalités publiques issues d’une même discipline questionnent leur rapport à la langue française, découvrant leurs similitudes et leurs différences à travers un échange franc qui mobilise souvenirs, analyses et anecdotes. Une façon différente d’aller à la découverte de l’autre… et de soi!

Avec la langue, une série produite par le Musée de la civilisation et réalisée par Magnéto avec le soutien du ministère de la Culture et des Communications du Québec.

Musée de la civilisation :

  • Idée originale et narration : Caroline Thériault-Lepage

Chez Magnéto :

  • Réalisation : Séléna Théret
  • Recherche : Nancy Pettinicchio
  • Prise de son et musique : Antonin Wyss
  • Montage et mixage : Daniel Capeille
  • Direction de production : Alexandra Viau

Saison 2

Dans cette deuxième saison du balado Avec la langue, on défriche de nouveaux territoires, de l’œnologie à la politique, en passant par la musique métal, les tabous, la gastronomie, les relations d’aide et la famille.

On y parle langue française avec Martine Delvaux, Éléonore Delvaux-Beaudoin, Aurélia Filion, Liza Frulla, Naoual Laaroussi, Stéphane Larue, Nicolas Lévesque, Judith Lussier, Antonin Mousseau-Rivard, Frédéric Simon, Érika Soucy, Oscar Souto, Martine St-Victor et Fabrice Vil.

Vin nature & langue avec Aurélia Filion et Frédéric Simon

L’une adore dire un vin libre, l’autre déteste les termes à la mode, mais Aurélia Filion et Frédéric Simon s’entendent sur l’importance de parler du vin d’une façon plus démocratisée, moins technique. Les mots pour décrire un vin leur viennent en échangeant avec les artisan.e.s qui le façonnent. Le mouvement des vins nature a la cote, mais l’idée derrière ce type de fabrication est loin d’être une nouvelle tendance! Et si on se libérait de l’approche intellectualisée pour parler librement du vin comme on parle de bouffe?

Culture marginale & langue avec Oscar Souto et Érika Soucy

Tout semble opposer le chanteur du groupe de métal Anonymus, Oscar Souto, et la poétesse Érika Soucy, qui se découvrent pourtant de nombreuses similitudes. Ayant grandi lui dans les ruelles du quartier Saint-Michel à Montréal et elle dans un milieu ouvrier de la Côte-Nord, ils affectionnent le côté brut de la langue, la beauté des sacres et des expressions québécoises. Une discussion qui sort des sentiers battus sur la marginalité assumée de leurs disciplines respectives.

Tabous & langue avec Judith Lussier et Fabrice Vil

Judith Lussier et Fabrice Vil ont collaboré au projet Briser le code, qui vise à faire prendre conscience qu’il existe, encore aujourd’hui au Québec, un code à suivre pour éviter d’être discriminé. Réunis à nouveau, ils racontent des expériences personnelles où ils ont été confrontés aux préjugés entourant l’orientation sexuelle et le racisme, mais aussi aux tabous dans le discours social. Tous deux croient fermement que c’est en nommant les mots et en les inscrivant dans la langue française qu’on peut lutter contre la discrimination, et même s’en émanciper.

Gastronomie & langue avec Stéphane Larue et Antonin Mousseau-Rivard

S’il est un milieu auquel on n’associe pas d’emblée la violence verbale, c’est bien la gastronomie. Et pourtant, la langue en restauration est crue, tranchante, sans pitié, comme en témoignent le chef propriétaire du renommé Le Mousso, Antonin Mousseau-Rivard, et l’auteur du roman à succès Le plongeur, Stéphane Larue. Ayant tous deux plusieurs années d’expérience en cuisine derrière le tablier, ils analysent l’omniprésence insoupçonnée de la langue française dans leur milieu, de la rédaction des menus aux échanges entre employés, en passant par les instruments et techniques de travail aux noms surprenants.

Politique & langue avec Martine St-Victor et Liza Frulla

Authenticité et passion sont les clés pour réussir en politique selon Martine St-Victor et Liza Frulla, qui reconnaissent que les meilleur.e.s communicateur.trice.s ne sont pas forcément ceux et celles qui utilisent de grands mots, mais ceux et celles qui savent aller chercher une émotion en les livrant. Elles se demandent toutefois si nous accordons aussi à nos politicien.ne.s, en tant que société, le droit d’exprimer publiquement un amour de la langue française. L’accès à la langue est-il élitiste?

Transmission & langue avec Martine Delvaux et Éléonore Delvaux-Beaudoin

Martine Delvaux, écrivaine et militante féministe, est la mère d’Éléonore, une étudiante qui se définit comme activiste à temps plein. En rencontre pour la première fois autour d’un micro, elles discutent de ce que Martine a transmis, consciemment ou non, à sa fille, à commencer par sa langue maternelle, qu’elle dit féministe. Elle réalise également avec émotion l’ampleur de ce qu’Éléonore lui a apporté avec son univers et par la langue qu’elle parle : celle des adolescent.e.s, une langue en constante évolution.

Relation d’aide & langue avec Naoual Laaroussi et Nicolas Lévesque

Le pouvoir de la langue dans une relation d’aide est grand : l’emploi des mots justes et appropriés à la situation peut changer le destin de quelqu’un.e. Naoual Laaroussi et Nicolas Lévesque en ont toujours conscience lorsqu’ils accompagnent des personnes utilisatrices de drogues, des femmes racisées et des patient.e.s en psychothérapie. À travers un échange plein d’empathie et de douceur, ils abordent l’importance d’une écoute sans jugement et de l’utilisation de la parole du cœur comme contrepoids à la violence qu’apporte parfois la langue.