Cinéma Aimer au pluriel | La grande amoureuse et Amato

« Pourquoi serait-il mieux d’aimer une seule personne que plusieurs? » interroge Françoise Simpère, auteure et journaliste française. Mariée depuis plus de 30 ans, mère de deux enfants, elle a décidé qu’il était possible d’aimer au pluriel. Dans La grande amoureuse (2007) de la Québécoise Martine Asselin, elle partage ses réflexions sur l’amour et la vie au sein d’une société patriarcale et monogame limitante. Une quinzaine d’années plus tard, la cinéaste québécoise Romy Boutin St-Pierre s’intéresse à son tour à la diversité des modèles polyamoureux dans le paysage québécois. Elle réalise alors Amato (2021), composé de trois portraits singuliers et interreliés.

À travers l’événement « Aimer au pluriel », une histoire intime et politique du polyamour s’écrit sur plusieurs décennies. Les deux œuvres sont une manière de réfléchir aux normes imposées au sentiment amoureux et de s’en affranchir à travers des portraits « hors normes, mais tout à fait normaux ». La projection sera suivie d’échanges avec Martine Asselin et Romy Boutin St-Pierre.

Cette projection s’inscrit dans le cadre de la célébration des 50 ans de Vidéo Femmes, l’un des premiers centres de production et de distribution d’œuvres vidéographiques féministes au Québec.

Films projetés :
Amato de Romy Boutin St-Pierre (Québec, 2021, 8 minutes)
La grande amoureuse de Martine Asselin (Québec, 2007, 52 minutes)

Une présentation de Spira – Coorpérative vouée au cinéma indépendant